À propos

La communauté francophone de la municipalité régionale du Cap-Breton compte un bon nombre d’Acadiens provenant surtout des deux communautés acadiennes avoisinantes, c’est-à-dire la région de l’Île-Madame et la région de Chéticamp. Les Acadiens n'ont eu accès à une éducation en français que depuis septembre 1989. C’est à cette date que les francophones habitant la région ont eu leur première école de langue française.

 

La région a d’abord été habitée par les Amérindiens dont la présence remonte à plusieurs milliers d’années. Les Acadiens étaient les premiers habitants d’origine européenne à s’installer dans la région connue sous le nom de Baie des espagnols, fondant une communauté francophone en 1749. Après la déportation des Acadiens, certains sont revenus dans cette région à la fin du 18e et au début du 19e siècles. Mais c’est vers 1900 qu’ils arrivent en grand nombre de Chéticamp pour travailler dans les mines de charbon. La communauté francophone comprend aussi aujourd’hui des gens de l’extérieur de la région venus travailler dans des institutions bilingues comme le Collège de la garde côtière et des agences du gouvernement du Canada. 

 

Le Centre scolaire communautaire Étoile de l’Acadie est situé sur un boulevard (rue Prince) très achalandé de la ville de Sydney de la municipalité régionale du Cap-Breton (appelée aussi le Cap-Breton industriel). Elle dessert une petite population acadienne et francophone d’une municipalité qui compte environ 100 000 habitants. Ces ayant-droits, dont la plupart le deviennent par l’entremise d’un grand-parent dont la langue est ou était de son vivant le français, se retrouvent éparpillés sur l’ensemble du territoire de cette grande municipalité.

 

Au niveau économique, cette région dépendait traditionnellement de l’industrie du fer, du charbon et de la pêche. Ces dernières années, les centres d’appel, le tourisme et les nouvelles entreprises ont progressivement transformé notre économie. Cette communauté est majoritairement unilingue anglaise. Une majorité d’Écossais, d’Irlandais, d’Ukrainiens, de Polonais, d’Amérindiens et de d’Afro-canadiens de la Nouvelle-Écosse qui ont immigré respectivement aux 19e & 20e siècles ont peuplé cette partie de l’île. On compte aussi des Acadiens et quelques Français de St-Pierre et Miquelon parmi la population qui parlaient ou qui parlent encore, dans une certaine mesure, le français. 

 

Ces dernières années, les médias de partout au pays ont beaucoup parlé du nettoyage tant attendu des étangs de goudron et des sols bitumineux de Sydney. La région procède actuellement à un virage important sur le plan économique. Ces changements transforment tranquillement le moteur économique de la région.